Texte 16 : Le dénouement
Intro : Dénouement : nœud de l’intrigue trouve sa solution.
L’ordre se rétablit. Inversion des rôles prend fin. Comment cette scène de dénouement permet-elle à travers l’ultime
dénonciation des défauts des maitres, la promotion de l’honnête-homme, tant
pour les personnages que pour le public ?
I-
Les dernières rancœurs
a) La
colère de Cléanthis
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Elle parle le plus : tirade
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Interjections
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Exclamatives : esclave excédée, indignée
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Questions rhétoriques : donne du rythme à
la tirade. Mettent en accusation.
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Martèlement du « vous » : accuse
è
Permet de montrer une ultime fois les défauts
b) L’expression
des défauts
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Rythme ternaire l.39 : mise en valeur des
défauts
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Reprise du « qui »
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Comparaison péjorative
II-
Une nouvelle définition de l’honnête homme
a) Les
qualités de l’homme bon
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Interrogations l.30-31 : aberrations des mœurs
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Ironie dès le début de la tirade
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Opposition l.33, rythme ternaire
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Retour aux valeurs morales
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Présentatifs : montrent l’exemple à suivre
b) Les
esclaves exemplaires
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Superlatif, comparatif de supériorité « meilleure » :
surenchère
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Parallélisme l. 40-41
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Déduction logique l.47
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Antithèse de la richesse
III-
Le nouvel ordre
a) Le
pardon
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Conseils qui incitent au pardon : 1er
pers du pluriel
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Mise en scène, didascalies
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Les pleurs : larmoyant
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Exclamatives : bonheur
b) La
rééducation achevée pour tous
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Champ lexical du regret « se repent »
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Aveu « je l’avoue » : prise de
conscience
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1er pers : implication du
locuteur
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Mise en scène, embrassades : gestes
scéniques forts
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Apostrophe « ma chère Cléanthis » x2
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« avoir été méchant » : temps du passé, révolu
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« ne parle plus de ton esclavage » :
esclavage nié par les maîtres, on oublie tout
Conclusion : L’île des esclaves a su rééduquer les
personnages. Les maitres sont plus complaisants et les esclaves ont vite
pardonné. Trivelin se réjouit du succès de la rééducation (scène XI). A travers
lui, Marivaux se satisfait de la rééducation de son public et d’avoir exposé
les valeurs de l’honnête homme. Rien de plus moral, rien de plus sermonnaire
que cette pièce ; c’est le véritable « castigat ridendo mores »
(=corriger par le rire les mœurs), devise de la comédie italienne.