Géographie, Thème 2 : Aménager et développer le territoire français



Thème 2 : Aménager et développer le territoire français

Question 1 : Valoriser et ménager




Chapitre 1 : Valoriser et ménager les milieux en France



Etude de cas :


I-                    Les caractéristiques du milieu

Quelles sont les caractéristiques du milieu ?
Doc 1p 88 & 2 p89 :
Le golfe du Morbihan est un milieu littoral situé en Bretagne. L’eau est un mélange d’eau douce et d’eau salée. La cote est édentée. Il y a plusieurs îles. Il y a des marécages -> les vasières. Le relief est plat (plaines et plateaux). Le Morbihan est dans une zone climatique tempérée et a un climat océanique.


II-                  Ressources et exploitation

Quelles sont les ressources de ce milieu et comment l’homme exploite-t-il ?
·         Une mise en valeur ancienne :
- à partir de la mer : conchyliculture, pêche à pied, marais salant
- à partir du sol : polyculture (céréales + élevage)
·         Une mise en valeur renforcée depuis le milieu du XXème siècle :
- à partir de la mer : Conchyliculture. Les marais salant sont un attrait touristique. (<- tourisme de masse, port de plaisance ; tourisme balnéaire)
- à partir du sol : Agriculture productiviste, intensive, élevage hors sol.
La population de Vannes a doublé depuis 1962. Parallèlement, les villes et villages ont vu leur population multipliée par 4. C’est un phénomène de périurbanisation. A Vannes, les appartements sont tellement chers que les gens vont dans les petits villages alentour.


III-                Les problèmes générés
Quels sont les problèmes générés par cette exploitation ?
Doc 2, 4,5 p.89







IV-               Une gestion durable

Vers une gestion durable du golfe du Morbihan ?
-          Au niveau local ! La commune doit délivrer les permis de construire en respectant le PLU (Plan Local d’Urbanisme). Des associations de défense de l’environnement, par exemple, peuvent intervenir.
-          Au niveau départemental : Le conseil générale à une compétence concernant le développement de
-          Au niveau régional : la région a déposé un projet de parc naturel
-          Au niveau de l’état : En 1975, il crée le conservatoire du littoral. C’est un établissement public dont le but est de racheter des portions de littoral pour les protéger et pour permettre une circulation libre le long du littoral
-          Au niveau européen : En 2000, le réseau Natura oblige les états à s’engager dans la protection de certains sites. De plus, en 1971, le traité intergouvernemental RANSAR oblige mes états à s’engager dans la potection de zones humide.

A travers des mesures concrètes, il faut réussir à concilier  développement économique et protection de l’environnement.

Exemple : 10 p 91
En introduisant des moutons sur l’île, on entretien de façon écologique le paysage et on développe l’attractivité touristique de l’espace.

Mais, il y a une contradiction. Les collectivités veulent augmenter leurs ressources mais cela n’est pas compatible avec le développement durable.


Fin de l’étude de cas.






Introduction :

On ne peut plus parler de milieux naturels étant donné que tous les milieux sont anthropisés. Le cadre de l’étude de cas est la France métropolitaine mais aussi ses îles proches.
La France fait 550 000 km² : c’est le deuxième pays européens en superficie (le premier étant l’Ukraine).  Sa densité est 105 hab/km²
Il ne faut pas oublier que la France, c’est aussi les DROM (Département et Région d’Outre Mer)
 Comme la Guyane, la Guadeloupe, la Réunion ou la Martinique. Ce sont des îles situés dans la zone intertropicale, très éloignées de la France.  Ils représentent 2 millions d’habitants et 89 000 km².

Problématique : Quelles sont les potentialités et les contraintes des territoires français ? Comment l’homme les gère-t-il ?

Plan :
I-                    Des territoires aux nombreuses potentialités et aux risques naturels limités
II-                  Une mise en valeur qui accroît la vulnérabilité des populations
III-                Des territoires ménagés : vers un développement durable



I-                    Des territoires aux nombreuses potentialités et aux risques naturels limités

1)      Une position remarquable : un carrefour


La France est un carrefour car c’est un isthme, c’est à dire une bande de terre entre deux mers. Toute la circulation terrestre de l’Espagne, par exemple, doit passer par la France.
De plus, la France est la deuxième ZEE (Sone économique Exclusive) au monde, juste après les USA. En effet, il existe une zone dans la quelle le pays est le seul à avoir le monopole de l’exploitation. Dans le cas de la France (3000 km de côtes), c’est l’exploitation de la mer (pêche) qui est concernée. La France possède deux types de côtes. La côte rectiligne et la côte découpée.







1)      Un relief propice à l’anthropisation
Pourquoi ?
La France c’est :
-          deux tiers de plaines et de plateaux
-          un relief qui s’élève progressivement au sud et au sud/est :
- Massif central
- Alpes
-          Malgré les montagnes : seuils/portes + cols qui permettent la circulation
2)      Des climats variés multipliant les potentialités
La France appartient à la zone tempérée. Il existe trois climats en France : océanique, continental et méditerranéen. Le climat océanique domine. De plus, il existe un climat montagnard sur les zones les plus élevées.
Cependant, les DROM se trouvent dans la zone tropicale. Il y fait chaud toute l’année. Toutefois il existe une saison sèche et une saison des pluies. Cela permet une exploitation agricole.
La France possède des ressources en eau nombreuses. En effet, elle est irriguée par quatre grands fleuves et les nappes phréatiques représentent trois quarts du territoire.
Par ailleurs, la France c’est aussi un bon potentiel éolien.
3)      Des risques naturels limités
-          Inondations le long des fleuves et sur la côte méditerranéenne. Facteurs : Fonte des neiges, pluies violentes, le vent
-           Incendies
-          Tempêtes
-          Avalanches
-          Cyclones
-          Risque sismique modéré en France métropolitaine: fort aux espaces montagnards mais élevé en Martinique et en Guadeloupe
-          Tsunami
-          Volcanisme
Donc ces risques sont limités comparés au Japon, par exemple.





I-                    Une mise en valeur qui accroît la vulnérabilité des populations
1)      Une agriculture intensive très polluante


2)      Des activités industrielles qui font courir des risques
-          Le nucléaire : la France est le 2ème pays au monde. Les centrales sont situées le long des fleuves et des littoraux.
-          Entreprises chimiques classées Seveso : utilisent des produits dangereux, usines à risques. Situées le long de la Seine, du Rhône et dans le nord.
-          Les transports du gaz et du pétrole :
- bateau -> marée noire
- tuyaux -> fuites
- camion -> accident
Ces accidents peuvent être très graves. Exemples :
- Toulouse, 21 septembre 2001. Explosions d’une usine. 31 morts.
- Bretagne, marée noire. Plage indisponible, dégâts sur la faune et la flore.



3)      Une extension des espaces artificialisés



II-                  Des territoires ménagés : vers un développement durable

1)      Une politique de protection

Rappels :
Années 1960 : politique volontariste d’aménagement du territoire
1963 : DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale)
2009 : DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale)
Les principales politiques d’aménagement du territoire depuis 1963 :
-          Etablissement de projets en faveur du tourisme de masse :
- tourisme balnéaire -> aménagement plages
- tourisme d’hiver -> nouvelles stations
-          Création de parcs nationaux naturels (PNN). Ex : Parc du Mercantour
Il y a une volonté de faire coexister nature et activité
1971 : Création du Ministère de l’environnement. Lois de protection de l’environnement.
1975 : Conservatoire du littoral du Golfe du Morbihan
1985-86 : Lois Montagne  puis Littorale
1992 : Sommet de la Terre à Rio
2004 : Chartre de l’environnement ajoutée à la Constitution
2007 : Grenelle de l’environnement
Les principaux changements sont le développement des transports collectifs, la prolifération des parcs vélo et le ferroutage.

2)      Des politiques de prévention
Pour prévenir ces risques, une politique de prévention a été mise en place grâce à :
-          Réseaux de surveillance comme Météo France qui crée des cartes de vigilance, qui prévoit les avalanches etc.
-          Mise en place des PPR (Plans de prévention des Risques) par les communes
-          La norme Seveso. Leur chef d’entreprise doit mettre en place des PPI (plans particuliers d’intervention). Par exemple, l’installation de digues ou de barrières.

3)      Toutefois, des réticences
Prenons l’exemple des éoliennes. Il existe un conflit d’usage concernant le bruit qu’elles font lors de leur fonctionnement.
En Chine, l’utilisation du mercure fait débat. L’arrêt de cette utilisation serait un frein à la croissance de la Chine.

Conclusion :
Aussi bien le territoire métropolitain que les territoires ultra-marins présentent de nombreuses potentialités pour les activités humaines. Alors qu’en métropole les risques sont limités, les territoires ultra-marins sont d’avantage exposés. Ces territoires sont anthropisés depuis de nombreux siècles. Depuis les Trente Glorieuses, les atteintes à l’environnement ont accrues la vulnérabilité des populations. Parallèlement s’est développée une politique de prévention à toutes les échelles. Cependant, les conflits d’usage demeurent tant au niveau local qu’au niveau international. Par exemple, le Chine est devenue un des premiers pollueurs au Monde. Elle reproche aux vieux pays industrialisés de lui imposer des normes qui gêneraient sa croissance économique.









Question 2 : La France en villes
Intro :
Unité Urbaine (uu) : c’est un espace bâti dont les constructions ne sont pas éloignées de plus de 200m et qui comprend au moins 2000 habitants. A ne pas confondre avec une commune.  L’UU peut s’étendre sur plusieurs communes.
En France métropolitaine, 80% de la population est urbaine. Dans les DROM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte) : 98% de la population est urbaine pour la Guadeloupe et la Martinique.
p.122
Aire urbaine : espace constitué d’un pôle urbain (-> continuité du bâti, plus de 2000 hab et plus de 5000 emplois) + une couronne périurbaine où 40% de la population travaille dans le pôle urbain ou dans une autre commune de la couronne. La plus grande aire urbaine est Paris. Elle domine très largement le réseau urbain avec ses 10 millions d’habitants
1p127 : Phénomène de périurbanisation. Il  y a des routes, des habitats collectifs construits sur des espaces agricoles. Les aires urbaines s’étendent
2 p 123 : Toutes les aires urbaines ne s’étendent pas. De Cherbourg à Forbach, des villes perdent des habitants.
Problématique : Quelles sont les dynamiques des populations urbaines à l’échelle nationale mais aussi à l’échelle locale ? Quels enjeux génèrent-elles ?
I-                    De plus en plus d’urbains dans un espace métropolisé
II-                  Aménager pour réduire les fractures sociales et spatiales
III-                Des espaces ruraux en déclin ou en revitalisation ?


I-                    Le renforcement de la métropolisation
1)      La poursuite de l’étalement urbain
p.326 : La densité moyenne de la France est de 115hab/km². En Europe, seules Londres et Paris sont de grandes agglomérations. Une agglomération est constituée d’une ville centre ainsi que les communes de sa périphérie qui sont dans la continuité du bâti. Paris est une ville monde.
Au Royaume-Uni, il y a plus d’agglomérations moyennes/ grandes qu’en France. Pourtant, les deux pays ont des populations comparables. En effet, le réseau urbain français est macrocéphale. Le calcul de l’indice de primatie nous indique que Paris domine.
En France, il y a 48 millions d’urbains. Depuis 1938 (Trente Glorieuses), la population d’urbains a doublé. Or la population totale n’a augmenté que d’un tiers. Au cours de la même période, la superficie du territoire urbain a également triplé. C’est l’étalement urbain.
Pourquoi la population a-t-elle augmenté pendant les Trente Glorieuses ?
- Exode rural : les jeunes vont plutôt chercher  du travail dans le tertiaire
- Baby boom
- Rapatriement des pieds noirs
- L’immigration
A l’intérieur de l’aire urbaine, la population réside à 40% dans le pôle urbain. Paris est l’exception car 90% de la population réside dans le pôle urbain. La population dans les espaces périurbains augmente.
Pourquoi les espaces urbains ont-ils augmenté ?
-          A partir des Trente Glorieuses, les ménages ont deux salaires. Elévation des revenus.
-          Le cout du foncier en ville augmente
-          Pas de place pour garer la voiture. Société automobile
-          American way of life : aspiration à avoir une maison individuelle avec jardin
La poursuite de l’étalement urbain : p.120
A l’échelle nationale, le taux d’urbanisation augmente dans le croissant : Bretagne, Sud de la France, Alpes.
A l’échelle des métropoles :
La métropole est la ville qui dispose d’un pouvoir sur un vaste espace. Cela se caractérise par un poids démographique, un pouvoir économique, un pôle touristique, une influence culturelle et le pouvoir politique. Paris est la métropole.
p. 123. Le nord, Nord/est perd de la population. Pourquoi ?
- Nord -> activité minières et secondaires qui ont de grosses difficultés. Friches industrielles.
- Littoralisation des activités pour éviter les couts de transports
- Développement du tourisme
- Décentralisation industrielle
On constate que dans un département plus la métropole est grande plus el pourcentage de gens travaillant dans le secteur tertiaire est élevé. Les gens qui font des études vont dans 90% des cas dans une métropole.
L’étalement urbain & le développement durable : plus on habite loin, plus on encourage l’artificialisation des terrains. De plus, une longue distance signifie l’utilisation de transports polluants. Généralement, il n’y a pas de transports en commun lorsqu’on habite loin du centre. En effet, ce n’est pas assez rentable. Les migrations pendulaires deviennent de plus en plus longues.
2)      Le renforcement de la métropolisation
Métropolisation : c’est le fait que les grandes villes concentrent tous les facteurs de pouvoirs (économique, politique et culturel). Par exemple, Paris est une métropole à l’échelle mondiale et Orléans à l’échelle régionale.
Les facteurs politiques et historiques font d’une ville une métropole.
Par exemple, Paris en est une car elle est la capitale de la France depuis 1000 ans. C’est aussi une ville symbolique, foyer de l’industrialisation. Paris offre des universités, des maisons d’éditions, des théâtres.
Orléans est emblématique de la guerre de 100ans, de Jeanne d’Arc. C’est le chef lieu. L’industrie de la canne à sucre l’a rendue importante. De plus, Orléans c’est aussi son université qui fut recrée e 1960. Elle a aussi profité de la décentralisation et possède le CNRS et le BRGM.
Mais cette métropolisation n’est pas seulement le fait de la capitale. Depuis les lois de décentralisation, les villes doivent développer leur attractivité.
p.125 : Les métropoles veulent étendre leur influence au niveau international, élargir leur rayonnement. Pour cela, elles doivent bénéficier d’un très bon réseau de transport et avoir des zones d’influencent. Le réseau urbain devient polycentrique.


II-                  Comment réduire les fractures sociales et spatiales dans la ville ?

1)      Le développement urbain des deux derniers siècles s’est accompagné de fractures sociales et spatiales
La plupart des villes françaises et européennes ont un riche passé historique. Rappel des conséquences de l’industrialisation :
- Renforcement du poids des villes grâce à l’industrialisation de celles-ci
- de nouveaux transports : un réseau de chemin de fer se construit. En France, il part de Paris. Idée de toile d’araignée.

En 1843, la Gare d’Orléans est inaugurée. A la fin du 19ème siècle, la rue de la République est créée. Orléans est un périphérie de Paris et vise sa clientèle aisée qui viendraient pour les loisirs.
Lors de la deuxième moitié du 20ème siècle, on construit de grands ensembles (immeubles et tours en périphérie de la ville) pour loger tout le monde et faire face à l’explosion urbaine due aux Trente Glorieuses. L’Argonne est un exemple.
Au début, ces grands ensembles sont très confortables. Ils possèdent le chauffage, une salle de bain, l’eau chaude et l’électricité. C’est un énorme progrès du logement. Puis ces grands ensembles sont investis par les portugais, puis pas les magrébins et par les gens ayant peu e moyens. Les quartiers se dégradent alors et son classés ZUS. Dans ces ZUS, le taux de chômage est élevé et ce sont des zones de non-droit.
Dès le milieu des années 70, commence la périurbanisation. Cette extension géographique touche les communes de l’Est et de l’Ouest de l’aire urbaine. Les communes telles que Chécy ou Boigny sur Bionne doivent s’adapter à cet afflux de population. Par exemple, elles doivent accorder des permis de construire cohérent avec le PLU ou encore créer des transports (bus, tram). Cependant, 75% des gens prennent leur voiture. Donc, on créer des routes et des échangeurs. On met aussi en place des services tels que les écoles ou les cabinets médicaux.
Conséquence : l’autoroute bouchonne en amont d’Orléans. Cela entraîne une perte d’argent, un stress et de la pollution.
2)      Aménager la ville
Un double défi à relever :
- renforcer l’attractivité
- réduire les inégalités socio-spatiales
è Une politique de la ville commence dès 1970
On rénove des centres urbains anciens. Cela entraine une gentrification. On favorise aussi la mixité sociale avec la loi SRU de 2000. On détruit des logements dans les ZUS en les remplaçant par des maisons. On créer des quartiers nouveaux pour loger les gens des ZUS. On crée une nouvelle ligne de tram pour faciliter les déplacements à l’intérieur de l’aire urbaine. On voit aussi naître les éco quartiers (p.132)





III-                Des espaces ruraux en déclin ou en revitalisation ?
Schéma : Les espaces ruraux en France : des situations contrastées.


1)      Les espaces à dominance rurale qui voient leur déclin démographique stoppé
Il y a deux types d’espaces ruraux :
- le rural isolé : moins de 2000 hab, discontinuité du bâti, très peu de services
- le pôle rural : plus de 2000 hab concentrés sur un faible espace et offrant des services de base. Souvent chef lieu de canton.
D’après la DATAR, le seuil de désertification est 30hab/km². La logique de rentabilité entraine la suppression de services publics (La poste, l’école primaire…). Cela pose surtout problème aux personnes âgées. Toutefois, la majeure partie des territoires ruraux voient leur population augmenter car de nombreux ménages font le choix de s’installer loin du centre ville (milieu naturel considéré comme sain). Le cout du foncier y est moins cher.


2)      Quels sont les impacts de l’arrivée d’urbains dans les espaces ruraux ?
Il existe deux types d’urbains à la campagne :
-          Les néo-ruraux : quittent la ville pour la campagne où ils créent des emplois.
-          Les rurbains : quittent la ville pour la campagne mais leurs activités restent en ville.
·         L’habitat. L’urbain va soit rénover un habitat ancien soit en construire un nouveau. Dans les deux cas, cela va créer des emplois artisanaux dans le village, soit la création ou la recréation de services telles que la plomberie, la maçonnerie.
·         Amélioration de la voirie.
·         Création de services tels que l’école ou la superette
·         Nouveau mode de vie
·         Réintroduction d’espèces. Exemple : réintroduire les ours ou les loups. Bien pour les urbains qui veulent bien faire mais moins bien pour les troupeaux de bêtes

3)      Comment lutter contre le déclin des autres territoires ruraux ?
Les territoires ruraux connaissent un vieillissement de la population et un retour à la friche.
L’état crée des ZRR (zones de Revitalisation rurale). Dans le Loiret, il y en a peu, sauf dans le cher. On appelle aussi à l’innovation, la labellisation :  PER (projet excellence rurale)

Conclusion :
A l’échelle nationale, il existe un croissant qui va de la Bretagne jusqu’aux alpes. C’est l’espace le plus attractif et là où le taux d’rurbanisation augmente le plus vite. A l’échelle locale, l’étalement urbain continue autour des métropoles mais ce sont les métropoles moyennes qui en profitent le plus. Cet étalement urbain est propice aux migrations pendulaires, à l’artificialisation des terrains, au mitage du territoire il est donc peut compatible avec le développement durable. Les collectivités territoriales devront prendre de nombreuse








Question 3 : Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation


Intro :
Mondialisation : depuis les années 1980, il y a une mondialisation des échanges (culture, capitaux, marchandises) sur toute la planète. Elle a entrainé une nouvelle OIT : les vieux pays industriels délocalisent leurs activités moins rentables vers les pays où la maint d’œuvre est moins chère.
Espace productif : ensemble de lieux dont les potentialités sont mises en valeur dans le cadre d’une activité économique donnée. Ils peuvent être définis en fonction de leur localisation, leur appartenance à une activité ou à une entreprise. Certains espaces productifs ont connu ou connaissent des difficultés. D’autres résistent mieux à la concurrence et sont des moteurs de développement (= les dynamiques). Parmi ceux-ci : les pôles de compétitivité. La cosmetic Valley en est un.



Chapitre 1 ; étude de cas : Un territoire de l’innovation : la Cosmetic Valley      


Intro :
Territoire de l’innovation : espace dans lequel différents acteurs (publics ou privés) collaborent pour créer un nouveaux produits ou améliorent (=innovent) le procédé de fabrication afin de rendre cet espace plus compétitif.
Pôle de compétitivité : plusieurs entreprises qui collaborent sur un même espace et dans le même secteur. Depuis 2004, le gouvernement encourage les entreprises qui travaillent dans le même secteur à collaborer afin d’accroître la compétitivité.
En quoi la cosmetic Valley est-elle un pôle de compétitivité ? Quel rôle peut jouer un pôle de compétitivité dans les territoires ?


I-                    Le territoire et ses acteurs
a)      Un peu d’histoire
La première initiative date de 1994 : l’association « Parfums & cosmétiques » est créée par Guerlain, parfumeur de renommée mondiale. En 2004, l’Etat propose de créer un pôle de compétitivité et Guerlain en profite. En 2005, le pôle est labélisé.

b)      Un peu d’économie
La Cosmetic Valley c’est 47 000 emplois. Le Loiret à lui tout seul représente la moitié des effectifs. La Cosmetic Valley représente 70% de la production nationale, et une grande partie est exportée.

c)       Les territoires concernés
La Cosmetic Valley concerne 8 départements et 3 régions. Elles sont sur l’axe ligérien.

d)      Les acteurs concernés 
Les collectivités territoriales :
- 3 régions
- 8 départements
-Etat
- Communes d’agglomération
Les acteurs privés, les entreprises :
- Guerlain, Dior... : FTN
- PME : travaillent en sous-traitance avec les grands groupes
- Fournisseurs des matières premières
è Juste pour une crème de jour, de nombreux acteurs à différentes échelles doivent intervenir. Il faut la crème et ses ingrédients, le tube plastique, la boite en carton, le transport de la crème, un contrôle du produit, des vendeurs….
Filière verticale : ensemble de toutes les activités qui participent à la conception d’un produit, de la création à la vente.


II-                  De nouvelles logiques d’implantation
Pourquoi implanter ici ?
-          Proche de Paris : clientèle de luxe
-          Centres de recherche
-          Universités
-          Gateway Paris- le Havre + Aéroport Roissy
-          Axes routiers
-          Lieux spacieux pour stocker
-          Notion de « val de Loire » qui fait vendre, qui fait bien
L’implantation se fait en respectant le développement durable et en privilégiant l’estéhtique.



III-                Des objectifs atteints ?
a)      Le positif
  • Le pôle est devenu un cluster : district industriel
  • Les clients sont principalement européens
  • Exportés dans les BRICS : rayonnement important
  • Entreprises engagées dans une démarche de développement durable
  • Nouveaux centre de formation & de recherche crées
b)      Le négatif
En France, 71 pôles reçoivent des subventions de l’Etat. Sur ces 71 pôles, il y a eu en 2012 de gros investissements, beaucoup de brevets déposés mais toutefois très peu d’innovations.
On estime que sur 71 pôles, 20 sont performants et 16 le sont très peu.


Conclusion : On attend d’un pôle qu’il renforce la compétitivité d’un territoire.  Son implantation renforce aussi la périurbanisation et la métropolisation. Il créé de nouveaux territoires d’activités. Toutefois, le bilan est actuellement mitigé. Peut-être n’avons-nous pas assez de recul.





Chapitre 2 : Dynamique de localisation des activités et mondialisation



Intro :
La France est une puissance économique moyenne, au 5ème rang mondial. Elle est bien insérée dans l’Europe et le monde grâce à une grande puissance agricole -> l’agroalimentaire est un secteur clé dans l’économie française.
Espace productif : ensemble de lieux dont les potentialités sont mises en valeur dans le cadre d’une activité économique donnée. Ils peuvent être définis en fonction de leur localisation, leur appartenance à une activité ou à une entreprise. Certains espaces productifs ont connu ou connaissent des difficultés. D’autres résistent mieux à la concurrence et sont des moteurs de développement (= les dynamiques).
Dynamiques : mise en valeur des dévolutions (les espaces moteurs, en déclins en stagnation ….)
En quoi la mondialisation entraine-t-elle de  nouvelles logiques d’implantation des espaces productifs industriels ?



I-                    Jusqu’aux années 70, une logique d’équilibre du territoire
Jusqu’aux années 1970, les régions Parisienne et Lyonnaise sont les deux grands pôles industrialisés. Le Nord, la Lorraine et l’Alsace sont des régions qui exploitent les sous-sols, les pays  « noirs ». Paris concentre la population et les activités au dépend du reste de la France.
En 1947, Gravier publie Paris et le désert français. En 1963, la DATAR est créée et on commence à avoir une notion d’équilibre du territoire. Notamment de équilibre. On parle de déconcentration (ou de décentralisation) industrielle. C’est-à-dire qu’on encourage les entreprises de la région parisienne à aller s’installer en province. L’espace autour de Paris (ex : région centre) en a directement profité. Par ailleurs, l’industrie progresse aussi ver l’Ouest.
1973 : choc pétrolier. La désindustrialisation est amorcée.
Pourquoi ? Les mines ne sont plus rentable (ressources épuisées), les équipements et machines datent du 19ème siècle, le Japon et les NPA sont en concurrence directe.




II-                  Une mutation des espaces productifs industriels accélérée par la mondialisation
Les espaces productifs vont progressivement « glisser sur l’eau ». En clair, ils vont se rapprocher des zones portuaires afin de faciliter l’exportation.
Les espaces, au lieu de fermer définitivement, vont se reconvertir souvent dans le secteur tertiaire.
Enfin, on incite les firmes transnationales à venir s’installer en France pour recréer de l’emploi industriel. Cette incitation passe par la promesse d’aides financières. Toutefois, une fois que les aides s’arrêtent, les usines ferment leur porte. Elles ont, aujourd’hui, toutes fermées.



III-                De nouvelles stratégies pour renforcer la compétitivité et l’attractivité
Observons le résultat d’année sans aucune stratégie établie. La perte des emplois industriels se poursuit encore et encore chaque année. En 2012, 30 000 emplois ont disparu. Les régions ne sont pas toutes touchées de la même façon :
- Picardie : moins 25 000 emplois entre 2008 et 2011
- Lorraine : fermeture des Hauts Fourneaux et de Florange
- Midi-Pyrénées : l’emploi se maintien grâce à l’Aerospace (airbus) à Toulouse.  
Lorsqu’une usine ferme, tout le tissu économique est touché. Les chiffres d’affaires des magasins bas pris augmentent. Mais le boucher du quartier voit son chiffre d’affaire baisser.
On commence donc à réfléchir à des moyens de maintenir la compétitivité et l’attractivité dans le milieu industriel :
Les espaces productifs industriels doivent être à côté d’une ligne à grande vitesse, une autoroute ou un aéroport. Nécessité de proximité avec des universités et des centres de recherche aussi.
Dans le cas de l’agroalimentaire, pour que cela marche il faut des reliefs et climats propices, des axes de circulation des ports et des foyers de consommation.
Conclusion : La mondialisation entraîne de nouvelles logiques d’implantation d’espaces productifs industriels.
A l’échelle  nationale, les littoraux sont valorisés pour l’économie des couts de transports. De plus les cadres à haut niveau de pouvoir d’achat souhaitent de meilleures conditions de vie comme la proximité avec la mer, le soleil et la montagne.
A l’échelle locale, les nouvelles implantations favorisent les couronnes périurbaines des métropoles les plus importantes. Ce phénomène n’est pas caractéristique de l’espace français, on le rencontre sur l’ensemble de la planète. Aux USA il est appelé Sun Belt.






Question 4 : Mobilité, flux de réseaux de communication dans la mondialisation
Intro :
Un espace ne peut être inséré dans la mondialisation que s’il a un bon réseau de communication (= ensemble des infrastructures permettant le déplacement, comme le ferroviaire, les autoroutes, les aéroports, les ports fluviaux, internet, les antennes relais et satellites). On parle ici de déplacements de flux soit une quantité de quelque chose qui se déplace d’un point à un autre. Il y a une certaine nuance entre flux visible et flux invisible.



Chapitre 1 : Roissy, plate-forme multimodale et hub mondial


Intro :
Contexte spatio-temporel : Roissy Charles de Gaulle (CDG) est le plus récent des aéroports parisiens. Construit en 1974, il a été aménage et agrandi plusieurs fois. Il est aujourd’hui au  7ème rang mondial en termes de passagers. En effet, il en accueille 60 millions par an.  Il est situé au Nord est de Paris et s’étend sur 3 départements (Seine et Marne, Val d’oise et Seine st denis). Il fait 3200ha (Orléans fait 2800ha)
Hub : zone d'interface privilégiée par sa position spatiale et ses infrastructures de communication.
Plate-forme multimodale : elle offre de différents moyens de transports permettant de rejoindre la métropole proche (gare RER, gare tourière, métro, bus)
En quoi l’aéroport de Roissy représente-t-il un enjeu majeur dans l’organisation du territoire français et son insertion dans l’espace mondial ?



I-                    Roissy est-il un hub ?
Tout d’abord, Roissy est relié à toutes les grandes métropoles du monde. Les USA, l’Asie, l’Amérique du sud, l’Afrique. 90% des passagers internationaux passent par Roissy.  4 pistes permettent de recevoir tout type d’avions, il y a 3 aérogares. La moitié des passagers arrivent à Roissy juste pour prendre un autre avion : le terminal 2F permet de mettre en relation plusieurs destinations de longues et courtes distances. La compagnie américaine Fedex s’est  installée à Roissy CDG. Au niveau des marchandises, le fret aérien représente 2% du fret mondial. Mais sa valeur est importante (25%). C’est un aéroport postal, avec Chronopost.
+ petit bémol : 4km de pises entre le premier terminal et le dernier satellite.
-> Roissy est un hub. Au même titre que Madrid ou Francfort. Il offre de multiples opportunités avec ses 225 destinations. Etre un hub c’est augmenter la rentabilité.

II-                  Roissy est-il une plate-forme multimodale ?
Tout d’abord, le RER arrive directement dans l’aéroport. Il a donc une bonne connexion avec Paris. L’autoroute passe aussi par l’aéroport. Une ligne de métro débouche dans l’aéroport. Roissy c’est 80 000 emplois directs et indirects.


III-                Comment concilier enjeux économiques et enjeux environnementaux ?
-          Il faut occuper les voyageurs pendant qu’ils attendent : boutiques, cinéma, un musée
-          Il faut donner envie aux gens de passer par Roissy : rendre le voyage agréable
è Créateur de concurrence. Notamment avec les autres aéroports mais aussi avec les LGV et les compagnies low cost.
Toutefois, l’aéroport à des points faibles. Comme son accessibilité. L’autoroute est constamment embouteillée et le RER est non adapté au transport de bagage. Une nouvelle ligne ferroviaire est un projet pour remédier à ça.
Au niveau du développement durable, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, le projet Euro Carex devrait mettre sur rail une partie du fret.
Conflits d’usage : des associations luttent contre les nuisances sonores liées à l’aéroport.


Conclusion : Avec plus de 80 000 emplois, ADP Roissy est le 1er employeur de l’île de France. Il est bien un hub de dimension mondiale ainsi qu’une plateforme multimodale. Il renforce le poids de la ville-monde, Paris. Son attractivité dépend en partie de l’aéroport. Au niveau mondial, Roissy est le gateway du territoire français. Toutefois, la dessert de l’aéroport doit être améliorée et les gouvernements successifs réfléchissent au projet du Grand Paris Express ainsi qu’à un allongement des lignes.





Chapitre 2 : La connexion inégale du territoire français à l’Europe et au monde


Intro : La France est un isthme européen et possède donc une situation de carrefour.
Potentialités : deux longues façades maritimes, territoire fait de plaines et de plateaux, fleuves, couloirs naturels de circulation, montages franchissables en périphérie. Toutefois, une discontinuité du territoire avec les territoires ultramarins. Dans quelle mesure le territoire français est-il inégalement connecté à l’espace européen et mondial ?

I-                    Un fait majeur : la croissance des mobilités
De nos jours, un français moyen parcourt 43km par jour. Ce nombre est 4 fois plus élevé qu’en 1960. Par ailleurs, 75% des gens ne travaillent pas sur leur commune de résidence.
En cause, les flux internes :
-Les migrations pendulaires qui s’accroissent avec le phénomène de périurbanisation
- Les déplacements des loisirs et les départs en weekend
-Les départs en vacances
Les flux externes :
- Immigrants
-Touristes (80 million par an)
L’essentiel de ces déplacements se fait en voiture particulière (83%). Cela est lié à l’amélioration des conditions de vie. Le  train ne représente que 11%, mais ce taux augmente grâce aux lignes LGV. Les bus et les car représentent 6%.
Pour les déplacements des marchandises, 83% se fait par la route, 10% par le train, 5% par tube et 2% par voie fluviale. Ce dernier est pourtant le moins polluant et le moins bruyant, il est cependant plus lent. Le transport en conteneur ne représente qu’un quatorzième de la production.


II-                  Un carrefour inégalement équipé et ouvert sur l’extérieur
En France, la répartition des moyens de transport est très inégale.
-          Le transport aérien : les grands aéroports sont dans les grandes métropoles comme Lyon, Marseille et Nice.
-          Le réseau terrestre : dense à l’est mais faible à l’Ouest. Autour de Lille, Paris, Lyon et Marseille c’est là qu’il est le plus important.
-          Le transport maritime et fluvial :
- Grands ports (Marseille) peu présent sur la côté Atlantique. Le Havre.
- les voies fluviales sont les plus économiques, les moins polluantes : Seine, Rhône, Rhin. Potentiel navigable peu utilisé.
-          Zones blanches : aucun opérateur. Alpes, Pyrénées, Sud du Massif central, les Landes, la Corse. Lié au relief et aux densités de population.


III-                La compétitivité passe par l’extension et l’amélioration des réseaux
De nombreuses améliorations sont à faire au niveau des réseaux de transport. Tout d’abord, les réseaux sont encore trop centrés sur Paris. Cela est lié à la longue centralisation et à des raisons historiques.
Ensuite, la Vallée du Rhône est un véritable goulet d’étranglement, un endroit où le trafic est très dense dans très peu d’espace, enserré par les montagnes. Par ailleurs, les nouveaux aménagements valorisent quelques lieux pendant que d’autres sont en déprise. Parmi ces aménagements, on assiste à la croissance de transports non-compatibles avec le Développement durable.
Enfin, les gens veulent profiter des avantages sans subir les conséquences.